L’hiver arrive et avec lui comme chaque année, la grippe, la gastro-entérite, le rhume qui parfois se complique, sans compter ces états mal définis qui nous laissent fébriles. Si vous voulez éviter les antibiotiques, les arrêts-maladie ou les vacances gâchées, des solutions naturelles existent. Elles sont efficaces à condition d’agir précocement, ce qui nécessite d’avoir quelques produits d’avance dans son armoire à pharmacie.
L’idéal est d’agir dès les premiers symptômes, pour briser l’élan du virus et mobiliser en urgence nos défenses. L’échinacée et le cyprès sont deux plantes reconnues pour leurs propriétés antivirales et pour stimuler le système immunitaire. Elles sont à prendre massivement en début de pathologie.
Même chose pour la propolis dont les flavonoïdes inhibent l’enzyme responsable de la libération des virus hors de leur capsule de protection. Œuvre des abeilles, la propolis assure l’hygiène de la ruche. Riche en huiles essentielles, elle est un véritable antibiotique naturel à large spectre auquel peu de microbes résistent. Par ailleurs, la propolis augmente l’activité des macrophages et stimule la production d’anticorps par les lymphocytes.
Pour neutraliser une invasion virale ou bactérienne, le système immunitaire produit de nombreuses enzymes, qui sont des accélérateurs de réaction biochimique, pour neutraliser l’ennemi ou pour évacuer les cadavres. Cette activé enzymatique nécessite la présence de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments, dans des proportions qui doivent être à la hauteur de l’enjeu. Dans ces moments-là, l’organisme est fortement demandeur de vitamines C et D ainsi que de zinc. Le lien entre les infections à répétitions et des carences de ces nutriments est largement documenté. Choisissez de la vitamine C en poudre, beaucoup plus pure et dosée que les habituels comprimés.
Si vous avez une bouteille de pulpe d’aloe vera chez vous, consommez-en généreusement dès les premiers symptômes et jusqu’à rémission complète. L’aloe vera apporte à l’organisme une grande quantité d’oligo-éléments sous forme naturellement colloïdale, ce qui les rends fortement biodisponibles. Elle contient aussi des polysaccharides qui limitent l’inflammation et l’irritation des muqueuses tant respiratoires que digestives.
Dans les cas d’atteintes de l’arbre respiratoire, les huiles essentielles peuvent être facilement utilisées, notamment en inhalation. Si ce sont les voies respiratoires hautes qui sont touchées (sinusite, rhinopharyngite), choisissez l’eucalyptus radié et le tea-tree (arbre à thé). Mettez quelques gouttes dans l’eau frémissante et respirez les émanations, trois fois par jour. Si ce sont les voies basses (bronchites), optez pour le thym doux et le pin sylvestre. L’huile essentielle de ravensare, excellent antiviral, pourra être utilisée dans tous les cas. En ingestion, demandez systématiquement conseil au pharmacien ou à votre thérapeute.
En cas d’atteinte virale majeure (grippe, mais aussi varicelle de l’adulte), pensez au bon vieux chlorure de magnésium, qui coûte des clopinettes dans n’importe quelle pharmacie. Diluez un sachet de 20 grammes dans une bouteille de 1,5L d’eau et buvez-en deux verres par jour. Certes, ça facilite souvent un peu trop le transit mais ça facilite aussi tellement le travail du système immunitaire qu’il serait dommage de s’en passer. Là encore, les bases de données scientifiques regorgent d’études démontrant la puissance du remède, ce qui déplaît bien entendu à l’industrie pharmaceutique.
Tout aussi simple et classique, le charbon végétal activé absorbe les gaz intestinaux et un certain nombre de toxines. Il limite les ballonnements, les maux de ventre et assainit l’intestin. L’argile, verte ou blanche, a les mêmes propriétés, en plus de l’effet pansement intestinal qui met fin aux diarrhées. Diluer une cuillère à café dans un verre d’eau, toujours à distance des autres traitements.
L’intestin, c’est la base de notre immunité. Il est peuplé d’environ cent mille milliards de bactéries qui participent directement à nos défenses et au maintien d’un équilibre avec l’environnement. En cas d’épisode infectieux, vous pouvez renforcer les bonnes bactéries grâce à des probiotiques. Les antibiotiques, s’ils sont parfois nécessaires, éliminent les bactéries pathogènes mais perturbent l’équilibre entre les familles bactériennes. Leur usage répété favorise ainsi les rechutes, avec des infections de plus en plus fréquentes. Lorsqu’il est trop tard pour échapper aux antibiotiques, soutenez en parallèle votre flore intestinale par la prise de probiotiques fortement dosés (LactiChoc® du laboratoire Pileje).
La gelée royale est intéressante en post-infectieux, pour limiter le risque de rechute et pour lutter contre la fatigue qui suit généralement un épisode infectieux. Ses principes actifs relancent la production tant des globules blancs que des globules rouges, permettant au système immunitaire d’être à nouveau pleinement opérationnel le plus rapidement possible.
L’homéopathie a bien entendu toute sa place. Cependant, elle est trop individualisée, avec de nombreuses possibilités, pour être abordée dans ce bref article. Même si l’Oscillococcinum® de Boiron et le L52 de Lehning restent des valeurs sûres. Enfin, l’hygiène de vie qui doit être adaptée à la situation. Se reposer, manger peu pour réserver les forces de l’organisme à la guérison et non à la digestion. Bien s’hydrater, notamment avec des boissons chaudes.
La chronicité, c’est-à-dire des affections à répétition, doit conduire à consulter pour agir durablement sur les causes. Lorsqu’un terrain est en mauvais état, mieux vaut purifier la terre que s’épuiser à arracher les mauvaises herbes. Faites un bilan complet auprès d’un naturopathe ou d’un praticien en médecine nutritionnelle et fonctionnelle.