Notre société est obsédée par le surpoids et l’apparence corporelle, mais manque de compréhension sur le fonctionnement du corps et de l’esprit. C’est peut-être la principale explication à l’échec de nombreuses démarches diététiques : on parle d’emblée nutrition à des gens qui ont un désir obsessionnel de perdre du poids, ne s’aiment pas et ne savent pas gérer leurs émotions. Beaucoup s’essayent à des méthodes très médiatiques mais souvent peu efficaces, difficiles à vivre, avec parfois des effets délétères sur la santé. La plupart du temps, les principales erreurs n’ont pas été identifiées et l’organisme n’est pas préparé à la perte de poids. Se priver brutalement est une mauvaise idée car l’organisme est dans ce cas programmé pour stocker. Les kilos perdus seront repris. Les conséquences psychologiques peuvent être désastreuses. Chacun de nous est différent, toute démarche minceur doit être individualisée et accompagnée.
Les régimes, une mauvaise idée à oublier
Se priver de quelque chose que l’on désire renforce le désir de l’obtenir. Le principe même des régimes et des restrictions alimentaires ne respecte pas le fonctionnement du corps humain : toute privation de nourriture entraîne une surcompensation avec une reprise ou un blocage du poids. Les régimes à répétition enseignent au corps de faire davantage de réserves lorsque nous nous alimentons à nouveau. Ils diminuent le métabolisme, c’est-à-dire les capacités du corps à brûler les calories pour produire de l’énergie, autrement dit l’opposé de ce que nous voulons faire. A la longue, ils nous éloignent de nos sensations psychocorporelles et nous déshabituent à ressentir les signaux de faim et de satiété. L’alimentation ne devrait pas être une alternance de privations et d’excès, mais un plaisir… comme la vie !
Surpoids : c’est l’inconscient qui pèse le plus
Si le conscient et l’inconscient ne sont pas en phase, nos comportements ne seront pas en adéquation avec nos souhaits. Par exemple, nous voulons consciemment perdre du poids, parce que nous nous trouvons disgracieux ou que nous craignons la survenue de problèmes de santé. Mais si l’inconscient perçoit que nous traversons une mauvaise période et qu’il serait judicieux de faire des réserves, c’est lui qui aura le dernier mot car il est aux commandes du métabolisme. C’est pourquoi l’hypnose et les psychothérapies comportementales sont efficaces, parce qu’elles visent directement les processus contrôlés par l’inconscient.
L’anneau gastrique virtuel, une technique d’hypnose spécialisée
S’il existe un comportement alimentaire compulsif, si vous compensez un stress ou un mal-être émotionnel par des prises alimentaires anarchiques ou inadaptées, ce problème devra être traité en priorité. La gestion des émotions et l’image de soi sont étroitement liées à la relation que vous entretenez avec la nourriture.
La biologie peut faire la différence
Dans l’obésité ou le surpoids résistants, on rencontre souvent des complications métaboliques (résistance à l’insuline, inflammation, risque cardiovasculaire). Il est par ailleurs aujourd’hui démontré qu’un microbiote intestinal déséquilibré est responsable d’une récupération excessive des calories. Cette réalité biologique doit impérativement être prise en compte, non seulement parce qu’elle bloque les mécanismes de perte de poids mais aussi parce qu’elle participe aux comportements compulsifs et au dérèglement de la satiété. Il existe des examens biologiques ciblés pour s’en assurer.
Méthodes d’accompagnement recommandées :
• Nutrithérapie
• Hypnose clinique
• Sophrologie analytique
