L’anorexie mentale se manifeste par un refus de s’alimenter avec une peur obsessionnelle de prendre du poids. Cette privation est souvent accompagnée d’une détestation de son propre corps. La personne ne reconnaît pas sa maigreur dans le miroir et se trouve toujours trop grosse. Il s’agit donc avant tout d’une pathologie de la perception de soi. La dénutrition entraîne une dégradation progressive de la santé qui peut conduire à une hospitalisation.

L’évènement déclencheur de la maladie n’est pas nécessairement connu, bien qu’on retrouve souvent un éloignement familial ou une rupture relationnelle. Face à l’avenir, la personne se sent démunie, incapable et entretient des pensées négatives envers elle-même. Elle éprouve un profond manque de confiance en soi doublé d’une sensibilité à fleur de peau, avec comme corollaire la peur du regard et du jugement de l’autre. Dans ce cas, cesser de s’alimenter est aussi une façon de disparaître, de faire demi-tour devant la vie qui fait peur et qui fait mal.

Dans l’anorexie, la personne n’a pas perdu l’appétit, elle s’interdit de manger. En résistant à la tentation, elle peut satisfaire à la fois son désir de contrôle et le besoin inconscient de se faire du mal. Des épisodes d’accès boulimiques peuvent venir interrompre la privation. La honte d’avoir perdu le contrôle de soi laisse place à des conduites de compensation : vomissements, sport à outrance, nouvelles périodes de privation…

Approches thérapeutiques recommandées :
Thérapie cognitive et comportementale
Hypnose clinique
Entéropsychologie

Attention : Un état de santé trop critique nécessite une hospitalisation. Si votre poids est très bas et/ou que votre état psychologique est trop instable (dépression grave, idées suicidaires, anxiété majeure), un accompagnement par un praticien libéral n’est pas adapté. Une hospitalisation ou un séjour dans une clinique spécialisée doivent être envisagés.

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