Après trois ans de travail, l’équipe de recherche du Dr Louis Teulières est parvenue à caractériser les phages spécifiques de toutes les souches connues de Borrelia, trouver des éléments communs à tous ces phages et sur cette base, à mettre au point un test PCR. Le projet est financé par Phelix, une œuvre de charité, sous la direction scientifique du CHU de Leicester. L’avantage d’un test PCR-phages est qu’il intervient tout de suite, pour vérifier une infection après une piqûre de tique. Même en phase tardive, sa sensibilité est beaucoup plus importante, de l’ordre de 50 % en comparaison avec les PCR classiques.
Ce nouveau test est disponible depuis le 1er juillet. Son coût demeure pour le moment à la charge du patient. L’interprétation des résultats doit être assurée par un professionnel de santé suffisamment au fait de la maladie et formé à ce type d’approche. Si le test est proposé par défaut sur un prélèvement sanguin, il est également possible à partir d’autres supports, comme une biopsie, le liquide céphalo-rachidien ou le liquide synovial d’une articulation. Le test de base devrait aussi être proposé sur prélèvement salivaire, c’est plus simple pour les enfants.
Lire l’article complet sur 